Ce matin dans Le Devoir, Louise-Maude Rioux Soucy  signe un article intitulé H1N1: l'OMS fait son examen de conscience . On peut y lire que "l'organisation a admis avoir alimenté la confusion sans le vouloir avant de donner la parole à des experts qui auront à dresser le bilan de cette première pandémie de grippe en quatre décennies". Là, j'ai été surpris puisque j'avais lu dans un article du dernier Protégez-vous que la pandémie avait justement pu être déclarée parceque l'OMS avait allégé sa définition d'une pandémie au début de 2009.

Dans ce contexte, je me suis demandé: s'il y avait eu d'autres pandémies pendant ces quatre décennies, est-ce que la définition aurait été changée avant ? Pour approfondir, je vous propose la très intéressante entrevue avec le Dr Fernand Turcotte, l'un des cofondateurs du Département de médecine sociale et préventive de l'Université Laval.

D'autre part, toute cette histoire est compatible avec une industrie pharmaceutique qui cherche désespérément de nouveaux moyens de faire augmenter ses revenus et ses profits pour répondre aux attentes des financiers. Elle me rappelle une autre histoire que j'ai lu il y a quelques années. Elle indiquait que le comité de l'OMS, qui avait révisé à la baisse le niveau de cholestérol à partir duquel on devait administrer des médicaments, était composé de 8 représentants d'entreprises pharmaceutiques et de 1 médecin. On indiquait alors que cette médification avait agrandi le marché de 5 milliards de dollars récurrents puisque les pharmaceutiques cherchent avidement ces marchés où on fait appel aux médicaments non pas pour guérir mais plutôt pour contenir les maladies. Ce sont les plus lucratifs.

Avez-vous de l'information sur cette histoire de cholestérol dont j'ai perdu les sources ?

Que pensez-vous de cette histoire de grippe A (H1N1) ?